Диссертация (1173350), страница 73
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Cette détermination à lutter contre l’inflationcontribue à la sauvegarde de la valeur interne et externe de la monnaie nationale,condition nécessaire pour assurer la crédibilité de l’Institut d’émission dont la stratégieest fondée sur une définition quantitative de la stabilité des prix. BAM assimile lastabilité des prix à une hausse annuelle de l’Indice des Prix à la ConsommationHarmonisé (IPCH) ne dépassant pas les 2%.Le respect de cette règle monétaire impose un dispositif de gestion de la politiquemonétaire constitué de mécanismes directs et indirects de régulation de la liquidité quiprivilégient les procédures et instruments de marché.Si la stabilité des prix est aujourd’hui un objectif fondamental affiché par toutesles Banques centrales, les moyens pour y parvenir divergent.
Ainsi, certaines Banquesse fixent des objectifs d’inflation (cas de la Banque centrale Européenne), d’autres lacroissance économique (cas de Réserve Fédérale). Le large consensus impose parl’objectif de la stabilité des prix a poussé BAM à adhérer et à entreprendre une stratégiemonétaire axée sur la maîtrise de l’inflation. En effet, depuis 1998, la Banque centraleaffiche publiquement une stratégie monétaire basée sur un objectif final de stabilité desprix qui consiste en un objectif de croissance quantifiée d’un agrégat monétaire.A cet effet, et pour réduire les coûts du biais inflationniste, les autoritésmonétaires estiment que le maintien durable de la stabilité des prix est en mesure de395contribuer à l’amélioration des perspectives économiques et à l’augmentation du niveaude vie.
La maîtrise de l’inflation permet la réduction des incertitudes au sein del’économie et l’amélioration de l’efficience du mécanisme des prix. Elle est ainsiconsidérée, d’une part, comme une condition nécessaire pour préserver et renforcer lepouvoir d’achat des citoyens, un facteur déterminant de la compétitivité des entrepriseset d’autre part, comme un élément nécessaire pour inspirer confiance aux agentséconomiques qu’ils soient épargnants ou investisseurs nationaux ou étrangers.En outre, stabiliser les anticipations d’inflation à long terme contribue à rendreplus crédible la politique monétaire de la Banque centrale et cette rigueur d’actionentraine des effets positifs sur les politiques de développement économique et social.
Ladéfinition de la stabilité des prix fournit ainsi un repère stable qui permet aux agentséconomiques de guider leurs anticipations relatives à l’évolution des prix et d’en évaluerles résultats atteints. L’adoption d’une règle d’inflation est censée en fin de compte,accroître la prospérité et le potentiel de croissance de l’économie [Nezha Yamani2012 : 66-67].В тексте 2 871 знаков, 433 слов, терминов – 86, что составляет 19,9%. Из них:I параметрНепроизводные термины – 19 (4,4%)Дериваты – 18 (4,2%)Сложные слова, композиты, аббревиатуры – 3 (0,7%)Терминологические комплексы – 52 (12,0%)II параметрМетафорические единицы – 3 (0,7%)Метонимические единицы – 0 (0,0%)III параметрВнутреннезаимствованные термины – 5 (1,2%)Внешнезаимствованные термины – 0 (0,0%)IV параметр396Узкоспециальные термины – 30 (6,9%)Общеэкономические термины – 24 (5,5%)Междисциплинарные термины – 10 (2,3%)Текст 5.
Les pratiques de microcrédit dans les pays du Sud versusles pays industrialisés: une analyse théoriqueConnaître les résultats d’un projet d’investissement est un autre point d’asymétrieentre prêteur et emprunteur qui aura un impact sur la décision de prêt en fonction del’observabilité (ou non) des ces résultats. C’est pourquoi les institutions financièresrefusent parfois de prêter à certains agents, notamment des pauvres incapables defournir de l’information «hard», lorsqu’elles estiment ne pas pouvoir vérifier facilementle résultat du projet, en particulier si l’emprunteur leur annonce un résultat qui empêchele remboursement du crédit. Face à ce problème, la solution habituelle des institutionsbancaires, sous l’hypothèse de neutralité au risque, est d’offrir des contrats à taux fixespour tout le monde.
Autrement dit, des contrats qui obligent les emprunteurs àrembourser un montant fixe quel que soit le résultat de leur projets (état du mondefavorable ou défavorable).Cependant, mettre en place de tels contrats peut être à la fois inapproprié maisaussi inefficace face à des emprunteurs pauvres. Précisément, ce type de contrat peutêtre particulièrement pénalisant pour eux, notamment lorsque l’état du mondedéfavorable se produit à cause de chocs négatifs (par exemple, une mauvaise récolte oudes intempéries etc.) qui empêchent la réalisation des résultats espérés du projet. Dansce cas, ils ne pourront honorer que partiellement leurs engagements contractuels, voirepas du tout, en raison de leur richesse propre limitées.
Dans ces conditions, le problèmeinitial n’est que déplacé et le prêteur (en l’occurence l’IMF) sera confronté au dilemmesuivant:L’IMF peut accepter un remboursement partiel, ce qui reviendrait àfacturer aux emprunteurs pauvres des taux d’intérêt plus faibles. Cependant, si cette397pratique se généralise à tous les états du monde, le prêteur risque la faillite toutsimplement parce que son équilibre financier (coût – recettes) sera menacé.Sinon, l’IMF peut opter pour des contrats de remboursement contingents àl’état du monde observé. Or, un tel contrat est porteur d’une incitation pourl’emprunteur à mentir en annonçant l’état du monde où son remboursement sera le plusfaible possible.
Dans ce cas, c’est le coût de vérification du résultat par le prêteur quisera l’élément déterminant de l’incitation à mentir ou pas. Concrètement, si cettevérification est très coûteuse, l’emprunteur peut rationnellement parier sur l’abandon dela procédure d’audit par le prêteur et donc il aura tout intérêt à mentir et inversement lecas échéant...Comme nous l’avons souligné, l’inconvénient majeur de ce type de contrat estson lien avec le caractère plus ou moins coûteux de l’audit.
Précisement, si l’audits’avère trop coûteux, ce type de contrat ne pourra pas assurer la survie du prêteur car cedernier ne pourra pas compenser ses coûts par des recettes suffisantes [Amadou BellaBarry 2013: 61-62].В тексте 2 938 знаков, 453 слов, терминов – 91, что составляет 20,1%. Из них:I параметрНепроизводные термины – 21 (4,6%)Дериваты – 36 (7,9%)Сложные слова, композиты, аббревиатуры – 4 (0,9%)Терминологические комплексы – 27 (6,0%)II параметрМетафорические термины – 2 (0,4%)Метонимические термины – 0 (0,0%)III параметрВнутреннезаимствованные термины – 2 (0,4%)Внешнезаимствованные термины – 1 (0,2%)IV параметр398Узкоспециальные термины – 37 (8,2%)Общеэкономические термины – 19 (4,2%)Междисциплинарные термины – 33 (7,3%)Текст 6. Réforme de la fiscalité: impacts macro-sectoriels sous contrainte deréduction des émissions de Gaz à Effet de SerreLes années 80 ont vu émerger les premiers exercices de quantification des coûtsde politiques climatiques, aboutussant à des valeurs élevées en termes de pertes de PIB.En effet, l’instauration (ou l’accentuation) d’une taxe carbone se matérialise par unehausse du prix final de l’énergie, ce qui se transmet à l’économie via deux principauxcanaux: la baisse de la demande et la hausse des coûts de production.La mise en place de la taxe carbone impactera à la hausse le prix à laconsommation, au travers de l’augmentation du prix de l’énergie consommée par lesménages.
Cet effet sera renforcé si la hausse des coûts de production se transmet auxprix finaux des biens produits dans l’économie domestique. La perte de pouvoir d’achatse traduit par une baisse de la demande (effet revenu) et peut également induire unebaisse de l’offre de travail (si l’élasticité de l’offre de travail au salaire net réel estsuffisamment élevée), ce qui impacte l’activité productive de l’économie. En revanche,lorsque les recettes générées par la taxe sont redistribuées forfaitairement aux ménages(hypothèse de recyclage standard), cet effet s’atténue.D’un autre côté, l’énergie intervient en tant que facteur de production.
Unehausse des coûts de production intermédiaire peut se transmettre aux coûts deproduction finaux, ce qui se traduira soit par une hausse du prix des biens soit par unecontraction de la production. C’est en général la contraction de la production qui estreflétée par les modèles. En revanche, alors que la perte de compétitivité des entreprisespénalise les exportations, la balance commerciale ne s’en trouve pas forcément pourautant très affectée puisque les importations sont supposées diminuer elles-aussi.
Eneffet, la hausse durable de la taxation sur l’énergie incite les agents à effectuer des399substitutions entre énergies ce qui diminue les importations. L’impact de la politiqueclimatique sur le commerce extérieur du pays est donc a priori ambigu.Les canaux de transmission de la taxe à l’économie, via le secteur productif et lepouvoir d’achat des ménages sont en réalité bien reflétés par les évaluations quantifiéesde mise en place d’un prix du carbone, quel que soit l’outil de modélisation utilisé: cesétudes concluent qu’instaurer une taxe carbone se traduit par des pertes de PIB nonseulement à court terme mais aussi à long terme. L’amplitude du choc négatif dépendrapar la suite d’hypothèses plus précises, comme les élasticités de substitution entreénergies ou la sensibilité de l’offre de travail au salaire réel.Quelle que soit la catégorie de modèles utilisée et les hypothèses de spécificationet calibration sous-jacentes, les études réalisées dans les années 90 ont permis auxéconomistes de conclure sans équivoque: l’instauration d’une taxe carbone, dont lesrecettes sont redistribuées forfaitairement aux ménages, est coûteuse en PIB pour leséconomies [Claire-Marie Bono 2013: 31-32].В тексте 3 074 знаков, 479 слов, терминов – 117, что составляет 24,4%.
Из них:I параметрНепроизводные термины – 33 (6,9%)Дериваты – 12 (2,5%)Сложные и сложнопроизводные слова, аббревиатуры – 9 (1,9%)Терминологические комплексы – 52 (10,9%)II параметрМетафорические термины – 4 (0,8%)Метонимические термины – 0 (0,0%)III параметрВнутреннезаимствованные термины – 2 (0,4%)Внешнезаимствованные термины – 1 (0,2%)IV параметрУзкоспециальные термины – 15 (3,1%)400Общеэкономические термины – 52 (10,9%)Междисциплинарные термины – 37 (7,7%)Текст 7. Argent de l’État et politique:La sortie difficile de l’État rentier en Égypte sous MoubarakL’impôt est un transfert financier de la société vers l’État.