Диссертация (1173447), страница 34
Текст из файла (страница 34)
Текст №28Ce débat a été utile. Il a montré des différences sur les politiques économiques,sociales, fiscales. Nous n'avons pas le même projet. Le bilan de Nicolas Sarkozy a étédécrit comme étant particulièrement lourd. Je me souviens de ce qu'il disait en 2007dans ce même débat face à Mme Royal. Et voilà je voulais être jugé sur mes résultats. Jeveux le plein emploi, je veux le progrès du pouvoir d'achat, je veux la maîtrise del'immigration, je veux la sécurité encore améliorée, je veux la compétitivité.
Chacunjugera ce qui a été fait ce qui n'a pas été fait. Moi, je veux changer: changer de politique,changer de méthode, changer de conception de la République, changer aussi dedémarche par rapport à l'ensemble de la société française. Je veux aussi qu'il y ait sur leplan européen un changement d'orientation. Donc, le choix est simple.
Est-ce que lesFrançais veulent continuer une politique qui n'a pas marché et qui, en plus, ouvriraitd'autres risques sur le temps de travail, sur la protection sociale, sur la fiscalité. Je neveux pas que mes compatriotes prennent ce risque-là, mais c'est à eux d'en decider ouchanger, changer.
Cela veut dire faire du redressement de notre pays. La grande cause –redressementproductif,redressementindustriel,redressementéconomique,redressement moral. Je veux que nous puissions nous retrouver sur la seule valeur quivaille – la jeunesse. Je veux que l'éducation soit la grande priorité, parce que c'est pourla jeunesse que je veux m'engager pour le prochain quinquennat. La seconde exigence196c`est la justice, elle a manqué tout au long de ces cinq dernières années je la rétabliraispartout.
Je veux être jugé sur les décisions que j'aurais prises en fonction de ce critère.Juste ou pas. Et enfin, je veux rassembler: rassembler non pas simplement les socialistesou la gauche comme vous l'avez dit, rassembler tous ceux qui sont attachés aux valeursde la République, qui veulent que la France rayonne partout dans le monde, qui veulentque la France soit fière d'elle-même, qui veulent que les jeunes Français puissent porterun idéal. Je n'écarte personne, je ne repousse personne, je ne stigmatise aucune force quiexiste. Nous aurons besoin de toutes les forces de la France. Voilà le choix qui est posépour dimanche.
Continuer avec vous, Nicolas Sarkozy, ou changer. Il n'y a pas de peur àinstaller que les Français n'aient pas peur [Débat Présidentiel 2012. François Hollande Nicolas Sarkozy - 02/05/12, 2:48:54].Анализируемая реплика содержит противопоставление говорящим своегополитического курса и программы оппонента.Смысл высказывания передается с помощью ядерной лексемы «changer», атакже лексических единиц:utile, je veux, le plein emploi, le progrès, du pouvoir d'achat, la maîtrise del'immigration, la sécurité améliorée, la compétitivité, de politique, de méthode, deconception de la République, de démarche, un changement d'orientation, le choix estsimple, mes compatriotes, faire du redressement de notre pays, la grande cause,productif, industriel, économique, moral,la seule valeur,qui vaille, la jeunesse,l'éducation, la grande priorité, je veux m'engager, la justice, je la rétablirais, juste, pas,rassembler, attachés, aux valeurs, rayonne, la France, fière, les jeunes Français, porterun idéal, je n'écarte personne, je ne repousse personne, je ne stigmatise aucune force,toutes les forces.В лексико-семантический комплекс, выражающий несогласие с курсомоппонента, входит ядерная лексема «différences», подкрепленная лексическимиединицами:d'autres risques, les politiques, économiques, sociales, fiscales, le bilan deNicolas Sarkozy, particulièrement lourd, une politique, n'a pas marché, ouvrirait, sur le197temps de travail, sur la protection, sur la fiscalité, ce risqué-là, c'est à eux d'en decider,elle a manqué, continuer.Кандидат в президенты подчеркивает разницу между своей программой иполитикой оппонента: «Nous n`avons pas le même projet».С целью акцентировать внимание аудитории на основных моментах своеговысказывания политический деятель прибегает к повтору ключевой лексики:La France, je veux, changer, redressement, le choix, la République, les Français,а также к выделительному обороту «c`est pour la jeunesse que…»На протяжении всего высказывания политик противопоставляет себядействующей власти, подчеркивая ее неспособность повлиять на многиерастущие проблемы:«Je me souviens de ce qu'il disait en 2007 ...
Et voilà je voulais être jugé sur mesrésultats».Кандидат в президенты акцентирует внимание слушателей на всеобщемравенстве перед законом, говорит о своей готовности отвечать за будущиедействия перед судом и гражданами страны: «Je veux être jugé sur les décisions».Политик использует в своем высказывания выделительные обороты сцелью расстановки акцентов на ключевых моментах реплики:«c'est à eux de…», «la seule valeur qui vaille...», «c'est pour la jeunesse que...»,«rassembler tous ceux qui sont attachés...», «le choix qui est posé...».Заканчивает оратор свою реплику выбором, который он предоставляетэлекторату: продолжить с бездействующей нынешней властью или приступить кнезамедлительным положительным изменениям с ним в качестве президентастраны: «Continuer avec vous, Nicolas Sarkozy, ou changer.
Il n'y a pas de peur àinstaller que les Français n'aient pas peur».29. Текст №29On a parlé de beaucoup de sujets, il y en a évidemment qu'on n’a pas traité je nepourrai pas ici tous les couvrir. J'ai évoqué rapidement l'Outre-Mer qui est un sujetessentiel, parce que nos territoires ultramarins sont à mes yeux. Un enjeu décisif entre la198réussite, de la réussite économique, en matière de sécurité, et d'aménagement duterritoire. Il y a un mot que je voudrais avoir sur les personnes vivant en situation dehandicap dans notre pays, parce que nous n'en avons pas parlé. Pour la santé d'abord,parce que la loi que Mme Le Pen veut supprimer. Elle propose des solutionspragmatiques pour les personnes qui vivent en situation de handicap dans l'entreprise,cette fameuse loi Travail.
Elle a proposé de manière très pragmatique et je maintiendraiscette disposition c'est d'avoir dans l'entreprise quelqu'un qui vous aide à pouvoir intégrerune vie normale dans l'entreprise, qui n'est pas le cas aujourd'hui. Moi, je veux pourcelles et ceux qui vivent en situation de handicap avoir des réponses pragmatiques. Lapremière, c'est que je revaloriserais l'allocation adulte handicap, qui est aujourd'huisous le seuil de pauvreté et qui ne le restera pas, parce que je revaloriserai au dessus deplus de 100 euros par mois.
La deuxième – ça reste. Ҫa reste la deuxième. La deuxième– je ne veux plus de personnes vivant en situation de handicap.Содержанием данного текста является противопоставление политикикандидата впрезидента иоппонентаввопросе поддержкилюдейсограниченными возможностями.Смысл высказывания передается с помощью оппозиции двух лексикосемантических комплексов.
В первый комплекс входят лексические единицы сядерной лексемой «les sujets»:l'Outre-Mer, nos territoires ultramarins, un enjeu décisif, la réussite,économique, en matière de sécurité, d'aménagement du territoire, notre pays, la santé, jemaintiendrais, intégrer une vie normale, je veux, avoir des réponses pragmatiques,revaloriser l'allocation adulte handicap, ne le restera pas, je revaloriserai, plus depersonnes, vivant en situation de handicap.Ко второму лексико-семантическому комплексу относятся лексемы,ядерной семой которых является «loi»:en situation de handicap, nous n'en avons pas parlé, supprimer, des solutionspragmatiques, fameuse, n'est pas le cas aujourd'hui.199В ходе реплики кандидат в президенты акцентирует внимание публики насвоей инициативе обсудить данную проблему: «J'ai évoqué rapidement l'Outre-Merqui est un sujet essentiel, parce que nos territoires ultramarins sont à mes yeux».Политический деятель говорит не только о преимуществах представленнойимпрограммы,ноидемонстрируетпротивопоставлениесмерами,предлагаемыми его оппонентом: «...que Mme Le Pen veut supprimer.
Elle proposedes solutions pragmatiques pour les personnes qui vivent en situation...».Также, с целью усилить производимый коммуникативный эффект нааудиторию политик в своей реплике употребляет большое количество эпитетов:décisif, fameuse, essentiel, normale, pragmatique.Для привлечения внимания аудитории оратор в завершении резюмируетреплику: «La première, c'est que je revaloriserais l'allocation adulte handicap...Ladeuxième - ça reste. Ҫa reste la deuxième. La deuxième – je ne veux plus de personnesvivant en situation de handicap...».30. Текст №30D'abord la crise de la zone euro: ça fait maintenant près de trois ans qu'elle estouverte, et il y a eu beaucoup de retard qui a été pris, et on l'a payé très cher. Au départc'était la Grèce et ça s'est diffusé à l'ensemble de la zone euro par effet de ricochet.
Etnous en payons les conséquences. La France, elle – même, a été dégradée. Une agencesur les trois a degradé la signature de la France et c'est forcément regrettable....Donc, j'ai proposé un programme à quatre points pour la relance de lacroissance. Premier point, que nous puissions créer enfin ces Eurobonds, cette capacitéd'emprunt qui serait donnée à l'Union européenne, pour qu'elle finance des projetsd'infrastructure, des projets d'économie, d'énergie, des projets industriels. Deuxièmepoint: mobiliser la Banque européenne d'investissement, augmenter son capital et faireen sorte que nous puissions financer l'innovation, la recherche et un certain nombre deprojets que poursuivent nos collectivités locales.